Google Chrome – Né pour être rapide
Mathieu Passenaud
17 septembre 2009
Introduction
Google chrome est sorti depuis un peu plus d’un an. Ce document présente ce navigateur, ses particularités, ses points forts et ses faiblesses.
Présentation visuelle
Google nous y a habitué : du simple, de l’efficace. Ce navigateur sort tout droit de ses tiroirs, il n’en fait pas doute. Les mêmes tons de bleu que sur toutes leurs pages, le strict minimum nécessaire pour la navigation. Pour ceux qui reviennent de Firefox, c’est une chose qui choque : la fenêtre paraît totalement vide.
La navigation par onglets : comme les autres ou presque
Opera a été un des premiers (le premier ?) à proposer l’ouverture de plusieurs pages dans plusieurs onglets séparés mais toujours au sein d’une même fenêtre. Un seul processus aussi assurait l’ensemble des pages. Chrome propose les onglets directement au niveau de la barre de titre de la fenêtre. Les onglets peuvent être déplacés et même détachés (auquel cas la page va s’ouvrir dans une nouvelle fenêtre).
La fermeture du dernier onglet provoque la fermeture du programme… logique en soit mais dans Firefox dans il ne vous reste plus qu’une page, il n’y a plus d’onglets.
La grande innovation pour chrome, c’est que chaque onglet est géré comme un processus. Qui dit processus séparés, dit ressources séparés et donc… plantages séparés. Avec la combinaison de touches MAJ+ECHAP, vous pourrez afficher le gestionnaire de tâches de Google Chrome. Si un de vos onglet ne répond plus, vous allez forcer à quitter uniquement cet onglet.
La barre Omnibox
Plus de barre d’adresse séparée du champ de recherche. Une seule zone de texte suffit pour tout :
– les recherches dans l’historique
– les recherches sur le web
Ainsi, quand vous tapez votre requête, le navigateur cherche en priorité ce que vous avez déjà consulté et aussi sur le web. Avec quel moteur de recherche ? Google me diriez-vous… Peut être oui, mais les autres moteurs de recherche sont aussi disponibles si vous avez une préférence.
Seuls deux boutons en haut à droite vous permettent de contrôler le navigateur intégralement (options, commandes). Le premier concerne la page actuelle (copier, coller, imprimer, zoom etc…) et le deuxième le navigateur en général (affichage, préférences etc…).
Les applications
Complètement nouveau, cette fonctionnalité peut s’avérer pratique pour les personnes qui utilisent souvent des applications web ou toujours le même site (exemple un webmail).
L’idée est de créer un raccourci sur le bureau (rien de nouveau), mais la page s’affichera dans une fenêtre de navigateur entièrement dépouillée de barre d’adresse, de boutons de navigation etc… comme si c’était une application.
Pour en créer une, rendez-vous sur la page puis cliquez sur “créer des raccourcis vers des applications” disponible dans le menu de la page actuelle.
Sous le capot – La rapidité
Chrome a été désigné comme le navigateur le plus rapide du marché… mais ce n’est pas totalement vrai. Basé sur le moteur webkit (celui de safari), chrome est sans conteste le navigateur le plus rapide à exécuter du javascript. Un point très fort vu que les pages web (et applications web) contiennent de plus en plus de javascript à exécuter.
Sources de ZDnet
test réalisé avec sun spider (http://www2.webkit.org/perf/sunspider-0.9/sunspider.html)
Cela se passe de commentaires, les chiffres parlent d’eux mêmes.
Là où Chrome est parfois moins bon que les autres, c’est sur l’affichage des pages :
La compatibilité
Disponible pour Windows, il existe une version en développement pour Linux non finalisée mais au fonctionnement déjà très correct.
De même pour Mac, une version est toujours en développement.
Prêt pour l’avenir ?
Certainement beaucoup plus que ses concurrents. Google travaille sur le nouveau standard HTML5 dont les principales nouveautés seront :
- la prise en charge des vidéos
- la prise en charge de l’audio
- l’objet Canvas qui permet du dessin pixel par pixel
La nouvelle mouture de Chrome 3.0 est prête à accueillir ces nouvelles technologies.