J’ai eu la chance de pouvoir aller voir en avant première le film The Social Network qui sort demain sur les écrans et qui raconte la création du réseau social Facebook et qui en dit long aussi sur la personnalité de Mark Zuckerberg.
Ce film apparait comme une fiction, mais en fait il raconte une histoire bien réelle : comment un Nerd de l’université de Harvard a t-‘il mis au point le site internet qui génère le plus de trafic au monde sur le web ?
Il n’a fait preuve d’aucun état d’âme, d’un culot énorme pour arriver à une satisfaction personnelle, celle de pouvoir se faire des amis et connaître tout de leur vie.
Le portrait qui est fait de Mark Zuckerberg n’est pas gratifiant pour lui, il est même plutôt inquiétant pour son image personnelle. A 26 ans, ce milliardaire plus riche que Steeve Jobs tient entre ses mains une des plus grosses quantité de données personnelles de millions de gens du monde entier, avec des décisions prises sans consultation et imposant ainsi ses idées aux quelques 500 millions de membres de son réseau.
En sortant de la salle de cinéma, j’ai compris qu’il y a deux niveaux :
- L’idée : avoir un concept en tête, un concept nouveau qui pourrait résoudre des problèmes ou convenir à des personnes et qui au final pourrait générer de l’argent
- L’implémentation (le codage) de cette idée : c’est la partie de la transformation de l’idée de base en chose concrète (en l’occurrence un site web). L’implémentation nécessite d’avoir des connaissances techniques et du matériel.
Dans le cas de Facebook, l’idée de base est venue d’une personne extérieure que Zuckerberg a reprise et améliorée et il l’a surtout codée. Maintenant, allez essayer de dire que ce n’est pas lui qui a eu l’idée et qu’il a simplement repris l’idée dont vous lui aviez parlé lors d’une soirée en boite…
Une idée vaut de l’or : réunir des gens sur un même site internet pour qu’ils puissent partager des photos, des vidéos ou d’autre informations avec leurs amis. C’est le concept.
L’implémentation, le codage, c’est la chose qui rend concret le concept. En l’occurrence, il s’agit juste du site internet en lui même : Facebook. Or, c’est lui qui rapporte de l’argent.
L’idée était plutôt de faire un partage qu’avec des amis. En fait, sur Facebook tout est centré autour des amis alors que sur les autres réseaux sociaux c’est différent.
Sur Facebook, on a pas l’impression de partager avec tout le web mais juste avec ses amis.
En elle-même, cette idée de partage de photos, videos, infos, d’échanges n’a rien de novateur; il y a sûrement des milliers de personnes qui ont eut cette idée quand on a une vision d’Internet… Ce qui est novateur, c’est d’offrir un système simple (quoique…) est gratuit et de tirer bénéfice des informations collectées pour les revendre.
En fait, je suis à 50% d’accord avec Olivier… le fautif dans l’histoire, c’est celui qui laisse traîner la bonne idée sur un banc public. Après on peut attaquer qui on veut, mais le résultat est qu’une idée vaut quelque chose à partir du moment où elle est concrétisée.
Par contre, et c’est ça qui est aussi présent dans le film, c’est le coté solitaire de Mark et traître avec ses propres amis qui s’investissent dans la société.
la fin d’excuse pas les moyens mais s’est trop facile de tirer sur celui qui “à fait” et “à réussi”!
je n’ai pas vu le film et ne le verrai probablement pas.
Pour mener à terme un projet comme Facebook, il a fallu une idée, une opportunité, des compétences et de la volonté. Un seul homme a su assembler tous ces éléments et en faire quelque chose, non?
Je suis d’accord avec toi, mais pas complètement. Certaines personnes sont douées pour avoir des idées et des concepts intéressants, le codage est une étape supplémentaire pour concrétiser l’idée… sans code, pas de produit basé sur l’idée.
Le reproche à faire, c’est de dire qu’il a eu l’idée alors qu’il n’a fait que coder une idée qu’on lui a présenté à la hâte lors d’une soirée.
Le fautif dans l’histoire n’est pas lui, il a plutôt profité de la naïveté et de l’insouciance des autres. Le gros fautif, que ça soit dans le cas de Facebook ou de bien d’autres produits, c’est celui qui expose son idée non concrétisée à des gens qu’il ne connait pas ou peu.
Après, il est impossible de dire qu’on eu l’idée avant puisqu’il n’y a rien de concret pour le prouver.
Pour la défense du dirigeant Facebook, je dirais quand même qu’il est très facile d’avoir des idées, ou des idées de concept… mais beaucoup plus difficile de les concrétiser.
Et cela me dérange un peu que l’on vienne réclamer quelque chose après que tout le travail ait été fait et quand le succès est au rendez-vous.