Voici un sujet qui fait rage depuis des années sur le web : le respect de la vie privée sur la toile. Depuis quelques jours, tout le monde s’en prend à Google et à son PDG Erich Schmidt pour ses propos.
Il est tout à fait vrai que Google garde vos données que vous avez saisi sur le moteur de recherche, mais il y a des choses que les médias n’avouent pas :
– Il n’y a pas que Google, aujourd’hui c’est un bon bouc émissaire pour ce problème de confidentialité des données et ce buzz, ce n’est ni Microsoft ni les autres moteurs de recherche qui vont bien en profiter, mais plutôt Facebook qui vient de changer une nouvelle fois ses conditions d’utilisation.
– La confidentialité des données a entaché plus d’une fois Microsoft pour des problèmes sûrement autrement plus sérieux : l’activation de Windows par le net et la transmission de certaines données à Microsoft peut poser question.
– Votre fournisseur d’accès garde pendant deux ans tous les moindres faits et gestes que vous faites avec votre connexion internet.
– Les entreprises concernées par ce souci de confidentialité des données sont américaines, et la loi n’est pas du tout la même avec la loi française ! Il est bon de rappeler ce détail qui, somme toute, est rudement important. En France, la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) gère les autorisations de stocker des données utilisateur dites sensibles. Aux USA, ce n’est pas la même chose du tout et depuis les lois anti-terroristes, le gouvernement américain peut mettre la main sur toutes les données qu’ils veulent.
– Quelque chose qui est mis sur le net ne disparait jamais, il quitte votre ordinateur et vous ne savez pas ce qu’il devient donc vous en perdez le contrôle. A en croire le site http://www.archive.org, attention, vous risquez d’être surpris de la mémoire du web.
– Enfin, le meilleur moyen d’avoir une vie privée, c’est bien entendu de la garder pour soi et non aller la crier sur les toits ou sur Facebook comme certains adeptes.
Cet article n’a pas été rédigé dans le but de défendre Google, mais à simplement vous rappeler que les premiers fautifs restent ceux qui publient leur vie privée et qui n’ont pas compris ce qu’est réellement le web. Etre derrière un écran, ce n’est pas forcément être chez soi.